Nous, les élèves de la classe 7a de l'école Prignitz de Berlin, avons finalement réussi à concrétiser notre projet de graffiti avant les vacances d'été. Nous avions failli perdre tout espoir...
Lorsque le 7 août, la journaliste Susan Smillie du Guardian nous a contacté au sujet d’accrochages entre des orques et des bateaux, j'ai de suite pensé qu'il s'agissait d’affrontements entre les pêcheurs de thon et les orques dans le détroit de Gibraltar.
Lorsque nous sommes arrivés à hauteur du premier pêcheur marocain, nous le voyons faire de grands signes et pointer vers l'ouest. Nous avons supposé qu'il voulût attirer notre attention sur une certaine zone de pêche et avons suivi son conseil.
Le trajet aller était calme et agréable. Avec un coefficient de 1,03, cette marée était une des plus fortes de l'année. Nous savions donc que nous allions être confrontés au bout d'un certain temps à un phénomène que nous appelons à Tarifa les 'Hileros del Sur'.
La seule espèce qui manquait à l’appel était le cachalot. Et comme, en général, ils viennent dans le détroit de Gibraltar au printemps et parfois en automne, nous ne nous attendions pas à voir ces impressionnants géants en plein été.
Nous appliquons strictement ces procédures et mettons tout en œuvre pour que les participants se sentent bien et qu'ils puissent profiter pleinement de leur excursion vers les baleines et les dauphins, sans s'inquiéter outre mesure des difficultés liées à la situation actuelle.